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Le blog du Lycée de Coubanao

Point de vue : Si ces hypocrites pouvaient comprendre….

24 Février 2011 , Rédigé par Lycée de Coubanao.over-blog.com

M. Sagna, Professeur d'Anglais (1)

 

Si ces hypocrites pouvaient comprendre….

« Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent nous attestons que tu es certes le Messager de Dieu. Allah sait que tu es vraiment son messager et Allah atteste que les hypocrites sont assurément des menteurs. » Sourate 63, Verset 1.

Par ces versets coraniques, Dieu lui-même, créateur des cieux et de la terre, des humains et de tous les êtres, prévient le Prophète Muhammad  P.S.L sur la complexité de la nature humaine.

            L’hypocrisie, étant à mon avis la pire des bassesses est malheureusement pour des anti-sociaux un socle sur lequel ils bâtissent leurs comportements.  Heureusement que ce sont très souvent des cagoulards et autres fantômes qui refusent obstinément de se dévoiler au grand jour parce qu’étant convaincus par leur propre turpitude, que leurs contre-méthodes ne sauraient nullement prospérer. Et Allah Soub haanahou wa taala, en nous offrant le sceau des Prophètes – Mouhamadou Aleyhi Salaatou wa Salam – comme exemple, pensait avoir définitivement corrigé certaines tares sociales, mais lui-même hélas savait que « sourds », muets et aveugles, ils ne comprendront jamais. »

Je ne saurais donc ni avoir l’intention ni la prétention de faire revenir ces égarés sur le droit chemin ou dans le rang des humains. Cependant je m’insurge contre leurs façons de faire qui consistent à nier systématiquement et contre toute évidence, tout ce que les humains font de bien, et à porter comme un étendard au vu et au su de tout le monde, les erreurs que ces humains font.

Ce nihilisme de l’âge du pithécanthrope, réactualise le comportement de certains qui parce qu’ayant des cœurs scellés, insensibles à tout humanisme et aux règles élémentaires de la bienséance, pensent que tout doit se faire à leur image et selon le manque d’éducation à la vie commune qui les caractérise. Ils ne peuvent donc souffrir que des Hommes – parmi lesquels je suis dernier c’est vrai – reconnaissent la valeur de leurs semblables et le disent tout haut.

Pouvait-il d’ailleurs en être autrement si on sait que souvent ce sont des gens qui ouvrent à peine leur gueule, pardon leur bouche pour saluer les Hommes (les salutations étant parmi les premiers actes sociaux recommandés par Dieu).

Je ne veux pas perdre mon temps avec des encagoulés c’est sûr, mais je pense qu’il est de mon devoir en tant qu’humain, de faire quelques mises au point :

-   Sur quoi devons-nous mettre l’accent dans les rapports humains ? De toute évidence, la réponse est sur les qualités de nos prochains et non sur leurs erreurs. Lorsque quelqu’un décide volontairement de taire tout ce que les Hommes font de bien et d’exhiber comme un trophée de guerre et souvent de façon sournoise et ridicule, les erreurs qu’ils commettent, vous conviendrez avec moi que ces pseudo-humains aux cœurs scellés méritent plutôt d’être désignés sous les noms de chien ou âne, deux animaux dont la seule évocation du nom renvoie à une image négative et péjorative. Je préférerais moi qu’ils soient identifiés à la souris ou l’anophèle qui sont autant inutiles que nuisibles aux hommes.

Le chien ou l’âne, lorsqu’ils sont bien dressés et domestiqués deviennent utiles et serviables. Le chien peut garder la maison ou servir de compagnon à son maître ; et l’âne peut servir de moyen de transport et d’agriculture pour son propriétaire. Mais lorsqu’il manque de dressage, un chien par exemple s’attaque à la volaille, aux chèvres et moutons de son maître parce que n’ayant aucun reflexe de sa raison d’être, tout comme un âne mal dressé ne connaît que les coups de pattes qu’il peut donner même quand il n’est pas agressé.   

Je disais tantôt que je préfère malgré tout avoir ces deux (02) animaux chez moi et dans mon entourage que d’avoir à faire aux souris qui ne savent que grignoter en soufflant, et/ou aux moustiques qui non seulement vous empêchent de dormir tranquillement par le bruit qu’ils émettent mais aussi et surtout, sont la cause de la maladie qui tue le plus chez nous.

Comparaison n’est pas forcément raison dit-on, mais cette allusion à ces deux bêtes évoque à souhait l’inutilité de ces soient disant êtres humains ; et elle souligne éloquemment leur nuisance à la société.

C’est la raison pour laquelle ces « fanlombali nafantang » pourront marcher par la tête – ce qui leur irait mieux s’ils le désirent, continuer sournoisement à me dénigrer et à dénigrer les honnêtes et serviables Êtres, ils ne sauront jamais m’émouvoir encore moins me faire trembler, parce que le meilleur sentiment que j’éprouve pour cette racaille, est le mépris. Autrement dit, je continuerai toujours par la grâce de mon Seigneur Soubhaanahou wa taala, de magnifier la qualité de mes semblables et de ceux avec qui je travaille et mieux, de les en féliciter et remercier pour qu’ils soient encouragés à en faire davantage et mieux ; et pour faire miennes ces sages paroles de Carlos Fuentes : «  Nous sommes venus au monde pour nous connaître et nous apprécier positivement. La terre ne nous est donnée que pour un temps. Vivons donc ensemble et vivons en paix. » je continuerai aussi toujours à proclamer comme Galilée que « pourtant elle (la terre) tourne » n’en déplaise aux singes !

Qu’ils se le tiennent pour dit : s’ils n’arrêtent pas de me nier le droit de reconnaître et de dire l’apport des autres dans la marche de la société et du lycée, ils seront démasqués et présentés dans toute leur nudité. Qu’ils restent caractérisés par leur bestialité et par la rancœur qui les ronge, je m’en porterai que mieux. La question aujourd’hui est comment ont-ils fait pour devenir enseignants ? Mais s’ils n’arrêtent pas de croire qu’en me témoignant de leur lâcheté en me dénigrant à visage couvert je deviendrai comme eux, alors c’est qu’ils se méprennent dangereusement.

En attendant, n’ayant pas besoin de voir leurs visages hideux, les chiens aboient, la caravane passe. N’est-ce pas M. Mandiang qui disait que « le pire ennemi de l’enseignant, c’est l’enseignant »

« Un homme averti en vaut deux »  

Article signé : M. Baboucar SAGNA, Professeur d’Anglais au Lycée de Coubanao.

 

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