Le Maire-Adjoint de Cherbourg dans les Kalounayes
Le Maire de Cherbourg/Octeville, hôte du lycée de Coubanao.
Le lycée de Coubanao, dans le département de Bignona, au cœur des Kalounayes, a reçu le lundi 01 novembre 2010 la visite de M. MAGALHAES, Maire adjoint de la ville de Cherbourg/Octeville (France) en charge des relations internationales.
C’était en présence du Proviseur du lycée, M. Youssouf Jean Claude Gueye, du Censeur des études, M. Etienne Sagna, du représentant du corps professoral, M. Baraye et du Président des parents d’élèves du même lycée. Il y avait également la présence des autorités locales comme le sage Kéba Lamine Sonko, l’adjoint du Président du Conseil rural de Coubalan, le représentant du Conseil régional de Ziguinchor, le vice président du KDES (Kalounayes Développement Economique et Social) et Directeur des programmes de la radio communautaire Kalounayes Fm.
Il s’agissait d’une rencontre de discussion et d’échanges dans le cadre du partenariat entre la ville de Cherbourg/Octeville et la zone des Kalounayes. Le Maire a tenu à rappeler à ses hôtes l’intérêt et la chaleur qu’ils ont en direction des Kalounayes, et qu’il était temps de réunir tous les partenaires intervenant dans la même zone pour qu’ensemble ils puissent donner plus d’efficacité aux efforts fournis de manière isolée. Idée que tous les participants ont jugé favorables dans la mesure où, dans ce monde en devenir, il faut partir des grands ensembles pour gagner le pari du développement.
Néanmoins, M. le Maire, en ambassadeur des Kalounayes auprès des autorités françaises, a reçu leurs doléances, notamment celles du lycée de Coubanao.
Il lui a été rappelé que si le seul lycée polarisant toute la zone des Kalounayes a vu le jour à Coubanao, c’est une chance pour ces populations quand on sait les difficultés que leurs élèves une fois en ville.
Aujourd’hui, ce lycée accueille plus de mille élèves ; ce qui ne crée par les conditions favorables d’excellence au moment où ces élèves s’asseyent des fois à trois pour suivre les cours. Il n’y pas aussi que cela. A côté de ce déficit en mobiliers et en livres, les séries scientifiques sont de plus en plus abandonnées par les élèves. Il serait très encourageant pour les élèves méritant de ces séries de leur accorder des bourses pour aller étudier en France. Il a aussi été question d’un programme d’échange d‘élèves et d’enseignants entre le lycée et la ville de Cherbourg/Octeville.
Le Maire, ayant pris note de toutes ces doléances, a promis de rendre compte à qui de droit et de revenir dans la deuxième semaine du mois de février 2011 pour réfléchir sur les projets de développement des Kalounayes avec tous les partenaires.
Il faut rappeler que ce partenariat entre Cherbourg/Octeville et la Communauté rurale de Coubalan a vu le jour en 2001.
Le lycée de Coubanao a reçu ce lundi 01 novembre la visite du Maire de Cherbourg/Octeville, M. MAGALHAES; une visite dans le cadre du partenariat entre cette ville de la région de Normandie (France) et les Kalounayes. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, Monsieur le Maire nous fait connaître les raisons de sa visite et sa préoccupation pour cette zone des Kalounayes.
Le blog : Bonjour, Monsieur le Maire. Aujourd’hui vous êtes dans les Kalounayes, spécialement au lycée de Coubanao. Peut-on savoir un peu sur le Maire et la ville de Cherbourg ?
Le Maire : Bien, la ville de Cherbourg est la ville partenaire de la communauté rurale de Coubalan depuis 2001, et elle se situe en Normandie (France) dans le froid ; il y a qu’aujourd’hui qu’il fait 10°. C’est une ville qui a beaucoup de chaleur en direction de la communauté rurale de Coubalan.
Le blog: Exactement, quel poste occupez-vous dans cette ville de Cherbourg ?
Le Maire : J’ai deux délégations puisque je suis le maire adjoint, une délégation à la citoyenneté et l’autre volet c’est les relations internationales dont dépend la coopération décentralisée.
Le blog : Quel genre de partenariat voudriez-vous tisser avec ce village de Coubanao ou plus généralement avec les Kalounayes ?
Le Maire : Pour moi, c’est que les Kalounayes s’unissent et qu’on puisse avoir un travail avec l’ensemble des partenaires, tels que les ONG italiennes, la coopération allemande. Il me semble important que tous ces intervenants dans les Kalounayes puissent s’unir pour donner beaucoup plus d’efficacité à ce qui est fait. En additionnant les petits moyens de chacun, on peut en faire de gros. Aujourd’hui, l’idée c’est de se réunir tous pour essayer de trouver des moyens afin de faire progresser les Kalounayes.
Le blog : On sait que les liens coopération entre la ville de Cherbourg et les Kalounayes ne datent pas d’aujourd’hui. Depuis quand ces relations ont eu lieu ?
Le Maire : Notre premier accord de coopération était entre la ville d’Octeville et le village de Fintiock en 1996. Depuis la ville d’Octeville a fusionné dans la ville de Cherbourg. Cherbourg est alors devenue Cherbourg/Octeville en 2000. Et l’année suivante, au moment de renouveler cet accord de coopération décentralisée nous l’avons étendu dans l’ensemble de la communauté rurale de Coubalan, puisque les lois sénégalaises de 1996 entraient en vigueur.
Nous sommes donc passés d’un jumelage avec le village de Fintiock à une coopération décentralisée avec la communauté rurale de Coubalan. Notre préoccupation aujourd’hui c’est de nous étendre dans les domaines d’adduction d’eau et d’assainissement dans l’ensemble des Kalounayes et l’Arrondissement de Tenghory.
Le blog : Quel est alors le but de la présente visite au lycée de Coubanao ?
Le Maire : Le but de cette présence était de pouvoir échanger ; déjà entendre les attentes des uns et des autres et puis en même temps porter moi-même un message de rassemblement de l’ensemble des forces pour essayer d’aller plus loin.
Le blog : Nous espérons nous revoir très bientôt. Mais peut-on déjà avoir une idée de la prochaine visite ?
Le Maire : Je reviens dans la deuxième semaine du mois de février 2011. Et mon souhait c’est que les décideurs tels que les Présidents des communautés rurales, le conseil régional puissent essayer dans cette période d’organiser une réunion de l’ensemble des partenaires pour que nous puissions aller tous ensemble vers une même direction sur ce que nous pourrions faire pour l’avenir.
Il semble qu’il y ait des projets comme l’a évoqué le représentant du Conseil régional, M. Diédhiou. Aujourd’hui, il faut essayer de voir comment ces projets peuvent se financer ; il faut définir une stratégie. Je souhaite qu’au mois de février que nous puissions cette fois-ci, tous ensembles, partenaires, autorités locales et élus locaux, se retrouver autour de la table pour en discuter.
Le blog : A très bientôt, Monsieur le Maire !